Thé noir de Fuji, cultivar Inaguchi



Je termine ma sélection de thés noir japonais 2012 avec, cette année encore un thé de Akiyama Katsuhide. Ses sencha sont désormais des classiques au sein de ma sélection, et finalement ses thés noirs aussi. Pour 2010 et 2011 cela avait été sont cultivar Benifuki, mais cette année, ce sera un thé noir obtenu a partir du rare Inaguchi. 

A la différence des deux autres, celui de Hiruma-san et celui de Warashina, nous sommes avec Akiyama-san sur des thés noir plus classique, sans recherche particulière dans les méthodes, sinon celle du parfum. Ses Benifuki, tout en étant des thés noir d'aspect "commun", sont des réussites du genre: parfum très riche, fort et envoutant.
Et bien cet Inaguchi est tout à fait de la même trempe.
Une infusion longue à l'européenne est tout à fait envisageable, mais une infusion courte, 20  secondes avec peu d'eau révèle aussi de bien bons arômes.
 Ce qui marque, comme avec Benifuki, c'est la densité du parfum. Avec Inaguchi, celui ci est très beurré, sucré, avec des notes très poivrées qui viennent en contre point de notes de fruits murs.
 Une fois en bouche, on a l'impression que liqueur et parfum font corps unique tant les impressions sont fidèles. Ce thé n'est pas douceâtre à l'excès (gros défaut de nombre de thés noirs japonais) et une légère pointe d'astringence vient harmoniser l'ensemble, très agréable. On a une liqueur d'une très grande force, et qui pourtant coule dans la gorge avec la plus grande aisance. 

Malgré la richesses des arômes, leur subtilité, cet Inaguchi reste un thé noir simple, frontal, qui impose de manière globale ses saveurs, parfums, goûts, aftertaste, nez-bouche-gorge. De ce fait, c'est aussi un thé qui ne se rate que très difficilement.

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