GyokuroS de Uji - maturation ?

Je reviens sur mon gyokuro de Uji évoqué précédemment, qui contient 50% de thé de 2012 et 50% de thé de 2011. Le but serait de donner plus de force et d'affirmer encore la douceur umami si particulière des thés ombrés.
Cultivars Gokô, Samidori, Okumidori, Komakage.
Comparons le avec un produits du fournisseur, cutivars Gokô, Samidori, Okumidori, Komakage et Yabukita. Ici, seulement 28% de thé de 2011.
A gauche celui de la sélection Thés du Japon, à droite l'autre.
Evidemment, la différence de contenu des cultivars biaise forcement un peu la comparaion, bien que Yabukita, sur le deuxième thé soit le cultivar présent en quantité la moins importante. Mais c'est un petit test que j'ai voulu refaire avec en tête cette différence. (lorsque j'ai choisi le thé pour la boutique je ne connaissais pas le contenu des produits, ni leur prix, j'ai donc choisi le premier en toute objectivité, et n'ai pas été surpris d'apprendre qu'il était plus cher).

Difficile d'expliquer en quoi, mais l'odeur des feuilles diffère clairement. Deux parfums de thés ombrés, aucun doute, sucrés, mais le premier semble plus profond, mais plus typé aussi.














Je m'en tiendrais pour cette fois à la première infusion, de peur que plusieurs ne jette la confusion dans ma bouche, même si la comparaison sur la longueur serait très intéressante.
5g, 40ml d'eau à 50°C, 2min. (excellent paramètre, je suis très satisfait du résultat avec mon gyokuro.)
gyokuro de Thés du Japon, 50/50 2011/2012
deuxième gyokuro, 28% de 2011
Le deuxième est peut être un peu plus vert.
Difficile encore une fois d'exprimer la différence de parfums, mais le premier est nettement plus sucré.
Les saveurs en bouche sont de toutes façon sucrées, celles de gyokuro, mais le deuxième titille plus les papilles avec une subtile astringence, dont le premier est complètement dépourvu.
Le deuxième présente des arômes plus végétaux alors que le premier donne plus de corps encore à l'umami, au sucré, avec des notes vanillées qui le rende finalement très voisin du matcha.
Cette différence trouve parfaitement écho dans l'arrière goût. Cet aftertaste, gyokuro oblige, est très puissant et long dans les deux cas, mais le premier est plus fort encore.

C'est différences (subtiles) sont-elles dus à la présence de plus de thé "affiné" dans le premier ? Surement oui, au moins en parti. Mais il est évident que la présence de Yabukita dans le deuxième a aussi une influence, sur la douceur en particulier.

il m'a semblé dès le départ (c'est à dire testé en aveugle pour la sélection), que du point de vu "gyokuroesque" le premier était plus intéressant. Ce qui ne veut pas dire qu'il sera meilleur du point de vu de tout le monde. (moi, je le trouve meilleur...)
 Ce petit test comparatif était aussi l'occasion de tester sur du gyokuro une nouvelle théière. Un modèle Banko-yaki fabriqué à la main, au tour donc, par Mori Iroku 森 伊呂久, dont je reparlerai prochainement, et qui ne cesse de m’émerveiller.

Commentaires

  1. Bonjour,
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